Festival Intérieur Queer : 3 500 personnes accueillies pour cette 8e édition

Festival Intérieur Queer : 3 500 personnes accueillies pour cette 8e édition
Festival Intérieur Queer : 3 500 personnes accueillies pour cette 8e édition - DR Gaëtan Clément

Le festival Intérieur Queer s’est tenu du 10 au 14 juillet. Une huitième édition qui a rassemblé 3 500 personnes et une cinquantaine d’artistes entre compétitions, spectacles, conférences et expositions.

Huitième édition terminée pour le festival Intérieur Queer. Pendant 5 jours, les valeurs d’ouverture, de respect, de tolérance et de liberté ont été mises à l’honneur à travers la célébration des cultures queer dans leur large diversité. Plus de 5 300 personnes ont suivi cette nouvelle édition et une cinquantaine d’artistes de tout horizon se sont réunis.

Pour la première fois, c’est le Comedy Club qui a ouvert avec humour le festival. Les étoiles montantes du stand-up lyonnais, mais aussi parisien se sont succédé sur scène. Cette ouverture a permis de montrer que l’humour peut être un outil d’engagement politique et de diffusion de valeurs partagées.
Le lendemain, près de 1 400 personnes ont assisté à une édition du Ball au HEAT et H7. Cette compétition de danse a rassemblé une quarantaine de participants amateurs qui se sont affrontés lors d’un hommage aux icônes queer. Dans le jury, on pouvait apercevoir la célèbre drag queen, Keiona, connu pour avoir remporté la deuxième saison de Drag Race France.

Un festival qui vit la nuit

Une fois la nuit tombée, le festival a invité ses festivaliers à poursuivre l’expérience avec trois soirées axées sur la danse et la club culture. Le vendredi soir, Le Sucre a proposé au public de s’abandonner aux rythmes shatta, dancehall, baile funk ou encore voguebeat des DJs Kaynixe, Missy Da Kunt et Hirma. Puis, le samedi, la soirée Garçon Sauvage a rassemblé plus de 1 400 personnes. Le public a pu découvrir la performance entre rap et drag show de la drag Piche. Enfin, le dimanche, le festival a donné rendez-vous sur la péniche Le Sonic avec le collectif L’infernal·e qui a mélangé performances drag horrifiques et puissance de la hard techno.

Un événement engagé et réflexif

Des moments réflexifs ont également eu lieu avec par exemple la conférence sur le thème "Histoire(s) des luttes trans" mettant en avant les enjeux et les vies traversées par les transidentités et transitudes. En parallèle, l’exposition "La Nuit en éclats - Les Fêtes LGBTQIA+ : Arts de Résistances", soutenue par la Métropole de Lyon dans le cadre du programme "Mémoires en actions" a mis en lumière plus de dix ans d’histoire des nuits queer lyonnaises.

Le festival donne déjà rendez-vous pour la neuvième édition en 2026.

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