Max Richter aux Nuits de Fourvière : notes post-minimales

Max Richter aux Nuits de Fourvière : notes post-minimales
Max Richter aux Nuits de Fourvière : notes post-minimales - DR

Grâce à son style néoclassique séduisant et accessible, Max Richter a rapidement fait sa place dans le milieu de la musique.

Après avoir travaillé pour des opéras et des bandes originales de séries, l’artiste a décidé de réaliser une tournée mondiale avec une étape à Lyon.
 
Lorsque Max Richter se remémore son premier contact avec la musique, c’est le double concerto pour un violon de Jean-Sébastien Bach qui réapparaît. Un goût pour les compositeurs classiques qu’il développe dès l’âge de trois ans et que l'artiste ne quittera jamais. Le Germano-Britannique étudie le piano et la composition à l’université d'Édimbourg, puis à la Royal Academy of Music de Londres avant de rejoindre le compositeur italien Luciano Berio à Florence.

Très rapidement, il commence à défendre une vision de la musique qui soit plus ouverte, plus universelle. Son œuvre s’apparente désormais à un syncrétisme qui mélange son importante culture musicale classique et les mélodies électroniques. Des recherches artistiques qui feront de Max Richter l’une des figures de proue du post-minimalisme.

Si les mélodies de Max Richter retentissent autant dans les grandes salles d’opéra que dans des séries à succès, c’est bien parce que le compositeur a su capter l’essence de son temps. Des créations comme The Poetry of Earth et November s’écoutent aussi bien lors de nuits contemplatives ou dans des moments plus romantiques.

Ce rapport aux problématiques de son temps, Max Richter l’aborde volontiers par le biais de ses mélodies. The Blue Note Books a pour fil conducteur la guerre en Irak de 2004 et EXILES évoque la crise des réfugiés sous fond de Déclaration des droits de l’homme. Un travail qui n’a de cesse d’avoir pour fil conducteur une recherche artistique dense.
 
Infos 
Max Richter
Le 11 juillet à 20h30.
Les Nuits de Fourvière, Grand théâtre, Lyon 5. 58 €.

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